Souccot fait partie des trois fêtes de pèlerinage de la religion juive. Revenons sur les caractéristiques de cette célébration, ainsi que sa signification.

Les trois fêtes de pèlerinage de la Torah

Le judaïsme comporte trois fêtes de pèlerinage. Souccot est la troisième d’entre elles, après Pessa’h, dont l’équivalent chrétien est Pâques, et Chavouot, qui correspond à la Pentecôte.

A l’époque du royaume d’Israël, la Torah décrétait que les Israélites devaient réaliser un pèlerinage à Jérusalem et participer aux festivités susmentionnées trois fois par an.

Quand célèbre-t-on Souccot ?

Souccot est généralement célébré à la fin du mois de septembre ou durant le mois d’octobre. C’est la fête qui est le plus mentionnée dans la Bible. Dans le calendrier hébreu, elle a lieu durant la semaine du 15 Tichri.

Cette célébration dure de 7 à 8 jours. En Israël, les premiers jours sont fériés.
Que fête-t-on à Souccot ?

L’événement commémoré est la sortie d’Egypte et l’assistance divine reçue lors de l’Exode. Souccot correspond également à la célébration de la fin du cycle agricole, et de la récolte qui va avec.

En hébreu, Souccot signifie “fête des cabanes” ou “fête des tentes”.

Le sens plus profond de Souccot est la proclamation de l’abandon total de soi envers Dieu. Durant cet événement, on prend du recul sur la vie terrestre ainsi que sur les biens matériels.

Comment célèbre-t-on Souccot ?

Il existe différentes manières de fêter Souccot. Certains Juifs, en accord avec ce que prescrit la Torah, construisent des cabanes appelées “soukka”, et y prennent leurs repas. Il est recommandé de les décorer à l’aide de fruits, et de convier ses proches à venir y prendre un repas. La construction des cabanes peut commencer dès la fin de Yom Kippour.

Cette tradition représente un gage de confiance envers Dieu, et un certain renoncement au confort matériel.

Il existe également des rituels particuliers qui célèbrent Souccot, auxquels on assiste à la Synagogue. Le lulav est un bouquet utilisé durant ces rituels synagogaux. C’est aussi le cas des “quatre espèces” désignant des végétaux balancés au cours de certaines prières.

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