1 200… C’est le nombre de noms de pâtes référencés ! De deux simples ingrédients, de l’eau et de la semoule de grain dur, sont nées des centaines de familles de pâtes. Mais, malgré cette grande variété géométrique, 70% de la consommation des Italiens se concentre sur quatre pâtes : les spaghettis, les pennes, les fusillis et les rigatonis.
Une statistique à laquelle on pouvait s’attendre, mais qui a donné l’occasion à l’un des responsables de l’Aidepi, Giuseppe di Martino, lui-même fabriquant de pâtes, de délimiter et de cartographier les préférences des Italiens pour certaines familles de pâtes.
Ainsi, dans la capitale italienne, c’est les pâtes rainurées (rigatoni, penne…) qui ont la faveur des Romains. Un peu plus au sud, dans la région de Naples, on préfèrera les pâtes lisses (mafaldine, zite…). À Bologne, on ne résiste pas aux farfalles. Au nord, entre les Alpes et l’Émilie-Romagne, les usages évoluent. Dans une terre historiquement attachée aux pâtes fraîches (tortellini, agnolotti, cappelletti, tajarin…) voire même au riz, les pâtes sèches s’imposent peu à peu autant dans les restaurants que chez les particuliers.
Source : slate.fr