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Que mange-t-on pour Pessah ?

Riche en coutumes et traditions, Pessah est l’une des fêtes juives les plus importantes. Celle qu’on appelle aussi la “Pâques juive” se caractérise par des pratiques culinaires spécifiques. Voyons de plus près ce qu’on a coutume de manger pour Pessah.

L’origine de la fête juive de Pessah

Lors de Pessah, on célèbre l’exode des Hébreux hors d’Egypte, ainsi que la naissance du peuple d’Israël. On dit que le nom de la fête provient de “Pessa’h”, qui, en hébreu, se traduit par “passer au-dessus”. Ceci fait référence à la dixième plaie d’Egypte, lorsque la mort passa au-dessus des maisons juives sans les frapper.

Pessah dure 8 jours, et a généralement lieu entre fin mars et fin avril. Dans le calendrier hébraïque, cela correspond au 14 Nissan au 22 Nissan.

L’interdiction de manger de la levure durant Pessah

Pendant Pessah, il est proscrit de consommer des aliments contenant du “‘hametz”, de la levure : toute la nourriture faite à partir de blé, d’avoine, d’orge, de seigle ou encore d’épeautre est formellement interdite. On ne peut donc pas manger de pain, de pâtes, et de nombreux gâteaux contenant de la levure.

Le seul pain autorisé pendant les journées de célébration est le “Matza”, un pain azyme à base de farine et d’eau.

Les plats traditionnels de Pessah

Pessah se caractérise par de nombreux plats savoureux qui font vite oublier l’interdiction liée au “‘hametz”.

La soupe de kneidelechs, un bouillon de poule aux boulettes de pâte, est un exemple d’une entrée typique. On mange également de nombreux plats de viande, notamment le msouki de Messah, qui consiste en de la viande de jarret mijotée dans des légumes, ou encore la dafina marocaine aux olives et aux fèves.

Côté féculent, la pomme de terre envahit de nombreuses recettes : on la déguste dans le Chekchouka, une sorte de ratatouille, mais aussi dans les maakoud, omelettes de pomme de terre et de poulet, ainsi que dans les latkes, galettes frites dans l’huile.

Enfin, les gourmands se régaleront de dafinas de Pessah, gâteaux secs aux amandes, et de boubala, sorte d’omelette sucrée.

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